Ici commenter la météo est un sport national.
Pire que le Français qui se contente généralement d’un court commentaire mi blasé mi poli, l’ami Néo Zélandais lui y va toujours de son petit laïus quotidien sur le temps qu’il fait. Preuve ce matin : courses alimentaires, courses de tissus et courses d’oiseaux empaillés, soit un total de trois personnes m’ayant fait un bilan météorologique ce matin.
Mais là où l’ami Néo Zélandais est plus fort que le Français c’est concernant son positivisme facile, voire très facile.
Précision à cet instant : il fait un temps de chien aujourd’hui, comme hier et avant-hier, comme depuis deux semaines en fait avec des rideaux d'eau diluviens tous les jours.
Donc preuve ce matin encore, quand au bout de la troisième personne qui y va de son interprétation je tente à mon tour, dans un but d’intégration culturelle, de déblatérer sur le temps qu’il fait. Sauf qu’en passant j’avais oublié de laisser mon sens critique bien français dans mon sac.
« Quel temps horrible aujourd’hui!
- Ah oui mais bon quel temps horrible toute la semaine dernière aussi ahahaha hein temps qu’on y est !
- Vous plaisantez (très sérieuse la dame des tissus), il faisait ravissant hier »
Elle avait l’air tellement outrée que je n’ai pas ouvert la bouche ; autant pour moi, j’avais oublié qu’hier entre deux douches on avait vu le soleil 10 minutes, zut enfin !
Donc tout ça pour vous dire qu’avec la pluie sans relâche dehors et le ciel gris foncé son compagnon, c’est mission impossible à la moindre tentative de photo.
Je vous offre donc pour la première fois de toute la vie de ce blog un article sans photo. Mais je relativise et l’ami Néo Zélandais m’influence positivement puisque je considère désormais très sérieusement la greffe d’un parapluie à la place de la main gauche… voire même la greffe d’une sur-peau en plastique…